Les généalogistes de l'Orne
Manuscrits médiévaux - BNF
Écrire aux Généalogistes de l'Orne
Conversion d'une date du calendrier révolutionnaire dans le calendrier grégorien
Jour
Mois
An
Le 1er vendemiaire an 1 correspond au:
22-9-1792
du calendrier grégorien
Un calendrier né avec la République qui disparait avec l'Empire Depuis le 24 novembre 1793 jusqu’au 10 nivôse an XIV (soit la veille du 1er janvier 1806), le calendrier légal est celui institué par la Convention et communément appelé calendrier républicain. Au cours de cette période, les actes d’état civil que rencontrent les généalogistes sont datés dans ce nouveau calendrier. Bien qu’institué le 24 novembre 1793, le calendrier républicain fixe son origine au 22 septembre 1792, date à laquelle a été abolie la royauté (cf. ci-contre).
Le choix de cette date, pour faire débuter l’année, permet d’associer les mois, par groupe de trois, aux quatre saisons. Les mois en aire sont ceux de l’automne, les mois en ôse, ceux de l’hiver, les mois en al sont ceux du printemps, enfin les mois en or, couleur du soleil, sont ceux de l’été. Cette disposition et le nom même des mois révèlent une France encore proche de la nature car essentiellement agricole, mais, plus encore une génération urbaine formée à l’exaltation simpliste de la nature. Les mois du calendrier révolutionnaire apparaissent dans cet ordre : Vendémiaire renvoie aux vendanges, Brumaire au brouillard, Frimaire au froid.L’automne glisse des fruits aux premiers froids. Nivôse renvoie à la neige, Pluviôse à la pluie, Ventôse au vent.L’hiver voit se déchaîner les éléments. Germinal renvoie aux graines qui germent, Floréal aux fleurs qui s’ensuivent, Prairial aux prairies. Le printemps symbolise le renouveau. Messidor renvoie aux moissons, Thermidor aux chaleurs, Fructidor termine l’année comme elle a commencé, par les fruits. L’été est la saison où l’on récolte. Comme dans son souci de normalisation – qui aboutira également au système métrique – la Convention nationale attribue à chaque mois une durée égale de trente jours (trois décades), le calendrier de la République est en retard de cinq ou six jours sur le cycle du Soleil. Aussi est-il décidé de placer hors des douze mois, et à leur suite, des jours dits complémentaires, les sans-culottides, consacrés respectivement à la célébration de la vertu, du génie, du travail, de l’opinion, des récom-penses, et, tous les quatre ans, de la révolution.